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Cannabis


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(Publié par Doktor | Mise à jour le 17 octobre 2006)
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En bref

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tétrahydrocannabinol

Nom botanique : Cannabis sativa ou chanvre indien
Noms courants : cannabis, herbe, ganja, beu, chit, teuch
Substance active : THC (delta 9 tétrahydrocannabinol)
Propriétés : anxiolytique et euphorisant

Description

Le cannabis est commercialisé sous forme d’herbe, de résine ou d’huile. C’est sous forme de résine qu’il est le plus consommé en Europe.

-  Herbe : Utilisation importante à l’époque des beatnik mais pratiquement remplacée aujourd’hui par la résine

-  Résine : Appelé chit ou teuch, en France on trouve principalement les produits suivants :

  • marocain (kaki verdâtre) de 8 à 12 % de THC
  • afghan (noir) de 25 à 30 % de THC

-  Huile : Pâte liquide vert foncé voire noire obtenue en mélangeant la résine pure avec un solvant ou de l’alcool et qui peut contenir de 60 à 80 % de THC.

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De gauche à droite : herbe, huile, résine

 

Le cannabis est fréquemment coupé à l’aide de henné ou de pollen. Il peut l’être éventuellement avec d’autres produits, comme des médicaments. Dans certains pays ils peut être aussi mélangé avec de la terre ou des excréments de chameau. La différence entre les concentrations de THC selon le produit est très importante.

Effets à court terme

Le cannabis est habituellement fumé. Les effets produits sont directement liés à la personnalité du sujet, au contexte de la prise, à la quantité absorbée et à la qualité du produit. Les effets sont rapides, correspondant à la classique "ivresse cannabique". L’ivresse cannabique se déroule classiquement selon quatre phases :

  • 1 : phase de bien-être euphorique
  • 2 : phase d’hypersensibilité sensorielle avec désorientation spatio-temporelles et euphorie
  • 3 : phase extatique
  • 4 : phase de sommeil et réveil

Le cannabis entraîne une modification des perceptions avec allongement du temps vécu, embellissement des sensations auditives et, à forte dose, transformation des perceptions visuelles et corporelles. La plupart du temps, ces changements sont assortis d’un état d’euphorie suivi d’une accalmie qui débouche sur un sommeil de bonne qualité. Selon les sujets, il favorise la relation aux autres ou au contraire une attitude d’introversion.

Chez un sujet à personnalité structurée, les effets d’un usage à faibles doses restent circonscrits et les risques sont peu marqués tant sur le plan physique que psychique. Il n’en va pas de même chez certains sujets à personnalité fragile ou immature : on peut voir survenir des accidents psychiatriques parfois suffisamment graves pour imposer une hospitalisation.

Risques

La toxicité du cannabis, dans l’état actuel de la science, est considérée comme minime. Au niveau psychologique, il ne peut pas être considéré comme induisant, en soi, l’escalade aux autres drogues.

Le principal danger vient de ce que le THC tend à s’accumuler dans le cerveau, les glandes sexuelles et d’autres tissus du corps. Parmi les effets indésirables on cite des troubles de la vigilance (accidents du travail, de la route), des levées des inhibitions (frontière de la morale), des passages à l’acte suivant la personnalité du sujet (agressivité, panique).

Effets à long terme

La dépendance psychologique semble reconnue ; la dépendance physique est très contestée. Un des effets majeurs sur la santé lié au cannabis est les atteintes pulmonaires. L’une des explications serait le mélange avec le tabac, mais on doit sûrement prendre en compte les différents produits chimiques contenus dans le cannabis et les nombreux produits de combustion présents dans la fumée.

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